La capitale champenoise organisait pour la 19e année consécutive le départ du Monte-Carlo Historique.
Cette tradition sera-t-elle rompue en 2017 ? Effectivement, Arnaud Robinet, l’actuel maire de Reims, interviewé sur le podium de départ, a confirmé que Paris s’est positionnée comme candidate pour accueillir la fameuse épreuve. En attendant, le programme de ce vendredi était très riche et le public s’est déplacé en nombre pour assister à cette fête de l’automobile.
Renault Classic a engagé trois R5 Alpine pour fêter les 40 ans de la petite auto. Michel Leclère, ici sur le podium de départ, a eu le privilège de porter le numéro 1 et d’ouvrir les festivités.
Dès 8h30 à 15h30, les vérifications se déroulaient dans le parc des Expositions. Beaucoup de monde dans les allées du hall : des artistes venus chercher l’inspiration, des passionnés de l’auto anciennes, un lieu d’échange et de rencontres. C’est vraiment un moment privilégié pour voir sous toutes leurs coutures les autos, et de deviser tranquillement avec les équipages qui ne sont pas encore totalement dans le feu de l’action.
Jean-Jacques Lesage, toujours disponible pour partager sa passion, pose ici avec son équipe devant la Simca 1000 Rallye 2 qui a fait l’objet d’un essai dans Echappement Classic n°61.
Les autos quittent le parc à 15h30, en cortège, pour rejoindre la Place de l’Hôtel de Ville dans le centre de Reims.
Une allée de spectateurs profitent de ce convoi pour prendre des photos.
Carlos Tavares, le grand boss de Peugeot pilote chevronné, participe pour la troisième année
au Monte-Carlo au volant de sa 504.
L’équipage belge de la Volvo 123 GT de 1967 avait tout prévu pour affronter la neige : pneus cloutés et skis sur la galerie… Malheureusement, Stoffel et Chris n’en n’auront pas besoin !
Stoffel Mulier, le gentleman-driver joue le jeu jusqu’au bout avec une tenue d’époque Suixtil…
En voilà un qui a lu notre rubrique Shopping !
Dès 16H, les autos prennent place devant la mairie. Trois heures d’attente commencent pour les équipages avant le départ officiel donné à 19H.
Laurent Valléry-Masson (au premier-plan), copilote de Carlos Tavares mais aussi et surtout l’organisateur de l’Historic Tour (Championnat de France historiques des circuits), était un plus anxieux pour sa deuxième participation. Après la découverte de l’an passé, Laurent savait cette fois à quoi s’attendre : la régularité n’est pas une discipline simple… L’équipage n’ayant pas eu le temps de faire des recos et des modifications de parcours de dernières minutes augmentaient la difficulté.
Participer à cette épreuve lui permet de vivre l’engouement du public.
Qui de Jean Ragnotti ou de Daniel Elena a été le plus sollicité pour les autographes ?
En tout cas, l’un comme l’autre ont répondu avec beaucoup de gentillesse aux très nombreuses demandes du public. Lors de ces manifestations, les vedettes sont toujours beaucoup plus accessibles !
Toujours beaucoup de succès pour Jean Ragnotti…
Daniel Elena et Olivier Campana avaient choisi pour la première fois Reims comme ville de départ, pour le plus grand bonheur des fans du nonuple champion du monde copliote des rallyes. Bien entendu, Daniel a été très photographié.
Un peu d’exotisme avec cet équipage venu du Japon. Yuichi Snoda réalise un rêve en participant au Rallye Monte-Carlo Hisrtorique. Depuis l’âge de 16 ans, il s’intéresse au sport automobile, notamment à travers la lecture de magazine japonais. Copiloté par un compatriote, Tsutomu Hayashi, il prenait le volant d’une Datsun 240 Z de 1972, authentique replique construite grâce aux données fournies par Nissan.
19H le convoi se dirige vers le podium. Les curieux se massent derrière les barrières.
Retrouver le reportage complet de l’épreuve dans Echappement Classic n°64, à partir du 20 février en kiosque.
Texte et photos AnneBéatrice Valleix