La passion et le talent s’émoussent rarement. Au milieu des vignes vauclusiennes, Jean-Luc Marteil (63 ans) a rappelé à tous qu’il faisait partie, dans les années 80, des meilleurs pilotes de Citroën Visa Mille Pistes.
Texte Philippe Carles – Photos Philippe Maitre
Après quelques années cahotantes, 2015 est celle où les rallyes sur terre historiques ont atteint leur véritable raison d’être. Grâce à une nouvelle réglementation technique permettant d’accepter un grand nombre d’autos spécialement préparées pour cette surface – voir notre article paru fin juillet après le Terre de Langres, dans Echappement Classic n° 58 – les plateaux ont atteint une taille correcte, avec une moyenne de partants supérieure à vingt. La diversité fut également de mise cette saison, notamment ici au Vaucluse, où l’on retrouvait au départ les magnifiques Coupés SM « Bandama » et CX 2400 GTi du team Daunat, ainsi que la Ferrari 308 GT4 de Laurent Battut. Le potentiel d’autos est là, même si certains concurrents sudistes, vus les années précédentes avec des Porsche, n’étaient pas au départ, car ils estiment avoir perdu toutes chances face aux quatre roues motrices. Or, cela n’est pas totalement certain car les tractions intégrales sont souvent des autos fragiles et pas si évidentes que cela à exploiter au maximum. Au Terre de Lozère, c’est d’ailleurs une Porsche qui l’avait emporté, grâce au talent, il faut bien le reconnaître, de son pilote de niveau mondial, Grégoire de Mévius…
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