Du 7 au 12 avril, après une première étape en Ile-de-France et en Bourgogne, le Tour Auto traversera trois des cinq massifs montagneux de l’Hexagone : Vosges, Jura et Alpes. De quoi contenter les amateurs de routes pittoresques et sinueuses…
Cette année, le Tour Auto met donc le cap à l’Est, avec un parcours très prometteur. Du côté des circuits, si Dijon-Prenois et le Paul Ricard sont bien connus, beaucoup découvriront la piste de l’Anneau du Rhin ainsi que le circuit de Bresse. L’Anneau du Rhin est une piste privée de 4 km, homologuée par la FFSA, et qui fut construite en 1996 par l’industriel Marc Rinaldi (un grand passionné de compétition et de rallye-raid), sur la commune de Biltzheim située à l’Est de Mulhouse. Un peu plus court (3 km), le circuit de Bresse offre un tracé très varié, et il était particulièrement apprécié par Michael Schumacher, qui venait souvent y tourner à moto. Quant à trouver les neuf épreuves spéciales au programme de cette édition, cela n’a pas dû être très difficile avec les routes des Vosges, du Jura ou des Alpes. Bien entendu, les épreuves routières sont toujours secrètes, selon la volonté formelle de Patrick Peter, qui juge les reconnaissances « dangereuses »…
Le déroulement de cette grande épreuve historique, l’une des plus belles d’Europe, est bien sûr inchangé. Cela débute par des vérifications le lundi 7 avril en plein cœur de Paris : le Grand Palais est un lieu plébiscité par tous, et notamment par les nombreux partenaires de l’organisation. Après les cinq jours de course, l’arrivée aura lieu, suivant une autre tradition, sur une ville côtière, en l’occurrence Marseille. C’est un site grandiose, la nouvelle esplanade du J4 devant le fameux Mucem, qui accueillera le podium final et le dernier parc fermé.
Chaque année, des modèles ou des constructeurs ayant marqué l’histoire du « Tour » sont mis en valeur par l’organisateur. Rappelons que la liste des voitures éligibles comprend des modèles ayant participé au Tour de France Automobile entre 1951 et 1973. Voici donc venu le tour (!) de BMW et de Mini d’être à l’honneur. Si la firme bavaroise n’a jamais remporté de victoires scratch au Tour de France, de nombreuses autos arborant la calandre aux deux haricots s’y sont illustrées, notamment les petits coupés 700 S, victorieux par deux fois à l’indice de performance. En hommage, une de ces minuscules 700 S, engagée par un équipage allemand mixte, sera au départ, formant un spectaculaire contraste avec les gros coupés 2800 CS et 3.0 CS, encore plus nombreux que d’habitude. Enfin les quelques Mini présentes évoqueront le souvenir de Paddy Hopkirk, 3e du classement Tourisme et vainqueur au classement « Handicap » en 1963. (Philippe Carles)
Retrouvez la présentation complète de l’épreuve dans Echappement Classic n°43 (avril 2014), actuellement en vente.
Site officiel de l’épreuve :
www.tourauto.com