Fin janvier, la neige est tombée en abondance sur les Alpes et l’Ardèche. A l’exception de celles situées dans les Alpes-Maritimes, les zones de régularité étaient bien souvent recouvertes d’un superbe tapis blanc, avec parfois de belles congères sur les bords. Et ce la pour le plus grand plaisir des 299 concurrents au départ de cette dix-huitième édition du rallye Monte-Carlo Historique.
Textes Philippe Carles – Photos Christian Chiquello
Sur le plan sportif, avec onze changements de leaders, cette édition fut l’une des plus disputées de ces dernières années. Si certains favoris comme José Lareppe, sorti de la route dans le Col de Menée, ou Jean-Pierre Coppola, insatisfait de la tenue de route de son Alpine 1800, se retrouvaient vite hors du coup, quelques pilotes se détachaient rapidement du lot : l’Allemand Jüntgen et sa DKW F12, les Italiens Perfetti (Alpine A110) et Zanchi (VW Golf Gti), le Belge Maes (Porsche 914/6), ainsi que les Français Durand-Chol, avec leur Kadett GT E Groupe 2.
Dans la montée très enneigée du Col de Pierre-Vesce, lors de la longue ZR Verclause-Laborel-Eygalayes, Raymond Durand prenait un petit avantage sur la Golf de Zanchi et il abordait tranquillement la dernière nuit : « Nous avons 100 points d’avance et la nuit s’annonce sèche, alors nous allons partir pour la dernière boucle en pneus sans clous. » Erreur fatale, comme le reconnaissait, quelques heures plus tard le Gapençais: « Dans la montée du Col de Porte, nous étions bien, puis il y a eu quelques plaques de glace dans la descente sur Loda, et on a lâché des secondes. » De quoi échouer à la deuxième place, avec 124 points de retard sur le vainqueur…
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